L’ESAIP, grande école d’ingénieurs de l’avenir responsable, place l’engagement de ses étudiants au cœur de son projet éducatif. Tous s’investissent dans la vie associative de l’école ou en dehors, comme Fanny Faletto et Julien Reynier qui concilient leurs études à l’ESAIP et leur engagement de sapeur-pompier volontaire.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Fanny : Je suis actuellement en première année du cycle préparatoire sur le campus Méditerranée de l’ESAIP à Aix-en-Provence. À côté de mes études, je suis engagée comme Sapeur-Pompier Volontaire. J’ai été recrutée en décembre 2021 par le CIS (Centre d’Incendie et de Secours, appelé communément « caserne ») du village de mes parents. Cela fait donc plus d’un an que j’interviens sur différentes situations d’urgence dans la Drôme.

Julien : Je suis également étudiant en première année à l’ESAIP sur le campus d’Aix-en-Provence. En parallèle de mes études, je suis Sapeur-Pompier Volontaire au CIS de Meyrargues depuis bientôt un an.
Comment conciliez-vous votre engagement en tant que sapeur-pompier volontaire et vos études à l’ESAIP ?
Fanny : De mon côté, ce n’est pas une mince affaire puisque pour mes études je réside loin de mon CIS. J’en ai donc discuté avec mon chef de centre et mon chef de garde ; ils prennent ce que je peux donner et laissent priorité à mes études. Cependant, par souci d’engagement et parce que j’aime ça, je remonte une fois toutes les 5 semaines pour prendre mes gardes obligatoires. De plus, je me rends disponible 24h/24 pendant mes périodes de vacances scolaires. Et dès que j’en ressens le besoin, je me débrouille pour pouvoir remonter un week-end de plus et prendre une garde supplémentaire. Il suffit de trouver l’équilibre entre les deux et de savoir mettre les priorités aux bons moments.
Julien : L’ESAIP nous offre la possibilité d’avoir du temps libre pour mener à bien les projets personnels qui nous tiennent à cœur ! J’ai donc la chance de pouvoir prendre des gardes en période de vacances, de week-ends et même en semaine. La proximité de l’école et de mon domicile facilite également mon organisation.
Il m’arrive très fréquemment d’être de garde une demi-journée ou encore la nuit et d’enchaîner sur une journée de cours. Il est certain que vivre dans le feu de l’action n’est pas de tout repos mais quand on est passionné, on ne compte pas.
Quel est votre projet professionnel à l’issue de vos études ? Pensez-vous conserver votre engagement en tant que sapeur-pompier volontaire ?
Fanny : Encore un peu dans la recherche de mon projet professionnel, je pense me diriger vers la Gestion de Risques, notamment dans la santé et la sécurité. L’issue de mes études est donc orientée sur mon engagement de Sapeur-Pompier Volontaire. Même avec un travail, il est possible de rester SPV donc oui, je pense conserver cette activité et j’espère pouvoir apporter le maximum de temps à ma caserne. Il sera toujours question d’équilibre et de priorité.
Julien : Mon objectif est de devenir Ingénieur spécialisé en Cybersécurité. J’ai pour projet de vivre de ce diplôme et des rencontres enrichissantes que j’aurais pu faire tout au long de mon parcours. Je ferai à jamais partie de la grande famille des pompiers, si l’on est une personne bien organisée, il est tout à fait possible de cumuler ces deux fonctions. Être Pompier, c’est l’assurance d’être en bonne santé, de se dépasser au quotidien et de vivre le rêve de donner de son temps pour les autres. Ce n’est que le début de l’aventure et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin !
Vous avez monté depuis quelques mois sur le campus un club associatif nommé SAFE. En quoi consiste ce projet ?
SAFE, pour Safety Access For Everyone a pour but de créer des modules de formation pour sensibiliser le campus, aux situations d’urgence, notamment au travers de l’apprentissage des gestes qui sauvent.
Les premières personnes sur les lieux ne sont pas les secours, mais bien les civils. Ils peuvent donc sauver des vies. Or trop peu d’entre eux savent comment agir. C’est dans cette vision-là, que l’idée de former les élèves et le personnel, nous est venue.
Ce projet nous apporte sur bien des points de vue. Au-delà d’un approfondissement de nos connaissances de secouriste, grâce à SAFE, nous apprenons à transmettre de façon ludique et sérieuse ce qui nous fait vibrer au quotidien.
Quels sont les projets du club SAFE pour les mois à venir ?
Nous avons pour projet d’être présents sur les évènements des autres clubs et associations du campus (assurer les soins sur les matchs du BDS, encadrer la sécurité aux WEI et soirées du BDE, etc…).
Nous souhaitons être en collaboration avec les organismes présents à l’ESAIP pour servir toujours plus.
Nous œuvrons à renforcer nos modules de formation, pour des compétences toujours plus approfondies.
Pour finir, nous avons entamé les démarches pour créer une association loi 1901, afin de gagner en crédibilité et d’organiser de plus gros évènements.
À terme, nous aimerions nous développer au maximum au travers de partenariats avec des organismes existants et aux missions axées sur la santé et la sécurité (comme la Sécurité Civile, la région PACA, Sécurité Routière, SDIS, etc…).
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